Après deux ans sans pouvoir organiser un atelier présentiel, étudiant(e)s, enseignant(e)s et acteurs socio-économiques ont enfin pu se rencontrer à la Borderline Fabrika à Hendaye. L’emplacement, au sein même de la gare d’Hendaye, illustrait bien la notion de transit, de mouvement, en accord avec ce projet dans lequel nous avançons et progressons continuellement dans la lutte pour la réduction des plastiques et microplastiques sur notre littoral.
Slogan inscrit sur la veste du responsable de la société coopérative T.E.O., La Rochelle.
A leur arrivée, les personnes ont rempli une fiche avec leurs informations et leurs caractéristiques. Ils les ont ensuite affichées sur une “fresque des relations”, ce qui a donné lieu aux premières conversations et à la recherche de points communs. Après ce premier contact, une activité a été menée avec de la musique pour la construction collective du glossaire multilingue Ocean i3. Le but du glossaire est de partager les concepts clés du projet dans les 4 langues (basque, français, espagnol et anglais). Action, travail d’équipe, enthousiasme, innovation et solidarité sont quelques-uns des concepts qui ont été notés.
“Fresque des relations” et glossaire Ocean i3.
Tout au long de la matinée, nous avons pu continuer à faire connaissance et notamment lors de la pause café. Cela nous a permis de continuer à échanger et à créer des liens afin de poursuivre avec la phase suivante de l’atelier : le travail en équipe.
Chaque étudiant(e) a eu un temps pour partager l’avancement de son projet individuel (TFG, projet tutoré, etc.), puis chaque groupe a partagé avec les acteurs socio-économiques l’avancement des projets d’équipe pour répondre aux défis posés. Les équipes ont continué à travailler et à développer les projets et finalement, elles ont pu définir les prochaines tâches à réaliser. Enfin, chaque équipe a fait une courte présentation à l’ensemble de la communauté sur ce qu’elle avait travaillé pendant la journée.
Les participants travaillant en équipe et les présentations finales.
Au cours de l’atelier, la communication multilingue et l’utilisation libre de la langue préférée de chaque personne a été encouragée. C’était l’occasion idéale pour sensibiliser davantage à l’usage des différentes langues et de mettre en pratique les outils de la Politique Linguistique.
De plus, nous avons bénéficié de l’aide des étudiants de traduction et d ‘interprétation de l’UPV/EHU, qui ont traduit simultanément tout ce qui a été partagé en plénière. Ils ont également joué le rôle de “chuchoteurs” à chaque table, c’est-à-dire qu’ils étaient chargés de fournir des traductions plus spécifiques ou personnalisées à ceux qui en avaient besoin, assurant ainsi une communication fluide et efficace. Pour être identifiés, ils portaient un foulard rouge noué autour du bras.
Les étudiants en traduction et interprétation lors du briefing préliminaire.
Grâce à la collaboration des acteurs socio-économiques, des étudiant(e)s et des enseignant(s), l’atelier a été un grand succès. Nous tenons tout particulièrement à saluer l’engagement des responsables de la société coopérative T.E.O. qui ont fait le déplacement depuis La Rochelle pour y assister. Merci beaucoup à tous !